Les villes

Peintre par besoin de solitude et architecte par souci de la société, j’ai toujours trouvé dans ces constructions mouvantes en équilibre fragile que sont les villes, un écho à notre nature humaine complexe et ambigüe qui vit plus sa dimension symbolique que prosaïque.
Agglomérations urbaines autant que conglomérats d’énergies diverses, les villes m’impressionnent fortement à la manière d’une plaque photographique, certaines se laissent respirer, humer, reconnaître… comme pour moi, New York, Venise, La Havane, Séoul, me permettant de transférer sur la toile non ce que j’ai vu mais ce que j’ai toujours su de l’urbanité.

Arielle Pacaud