Il s’agit d’approcher la zone d’interaction entre le masculin et le féminin, de l’exprimer à travers cette recherche de fusion et cet état de tension entre l’homme et la femme. L’homme se dresse, accapare, soutient. La femme diffuse, influe, imprime.
L’ensemble cherche l’être d’avant la blessure, l’enfant intérieur à travers l’amour. La part de féminité chez l’homme et celle de virilité chez la femme existent mais refoulées le plus souvent, elles s’expriment malgré eux dans tout rapport.
C’est cette force que j’ai voulu rendre à travers ces couples qui tentent de se reformer, d’exister, d’être…

Arielle Pacaud – mai 2000